dimanche 1 mai 2016

1er mai ; Meadville-Ashtabula ; Ohio ; 88 km ; dénivelé : 623 m

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Nous avons terminé la traversée des Appalaches. Finies les longues bosses, les descentes rapides et les rampes interminables. 

Dans quelques kilomètres nous sortirons de l’État de Pennsylvanie pour entrer dans celui de l’Ohio. Déjà le paysage change. Les bocages commencent à laisser la place à de vastes plaines. Ce qui ne change pas c’est la pluie. Il faut remettre le poncho. Le temps qui était plus doux ce matin, se refroidit. Un brouillard ferme l’horizon. 
La proximité du lac Érié doit sans doute provoquer cette brume froide. On voit encore quelque panneaux indiquant une circulation de charrettes.


Le vent souffle un peu plus fort et dans cette plaine assez découverte, il n’est pas toujours facile de rouler. En début d’après midi nous arrivons à proximité de la ville d’Ashtabula. Cette ville d’environ 20.000 habitants est aujourd'hui un port important pour le charbon sur le lac Érié. 
Nous cherchons un lieu un peu chaud où nous arrêter et nous traversons des quartiers qui semblent bien déshérités. Maisons plutôt délabrées, vieilles bagnoles qui traînent à proximité des habitations. C’est un visage plutôt tristounet et d’abandon qui s’offre à nous. En ce dimanche 1er mai, il y a peu de vie et dans les villes américaines il est bien difficile de repérer un centre. Finalement nous trouvons un bar un peu à l’écart dans une sorte de zone industrielle. 

Nous y entrons, musique métal plutôt forte, des joueurs de billards, une dizaine de personnes attablées au bar. Une ambiance populaire où nous sommes accueillis avec sympathie et un peu de surprise de voir débarquer trois cyclistes dans ce lieu. Café à volonté et très bonne soupe complète de viande, pâtes, maïs…tout ce qu’il faut pour nous réchauffer et remplir l’estomac.


Nous recherchons un lieu d’hébergement et nous nous dirigeons vers une zone d’hôtels au bord de l’autoroute. Une belle voie verte aménagée à la place d’une ancienne voie ferrée nous y conduit sans souci.



Des panneaux d’information nous apprennent qu’Ashtabula constituait une étape importante au milieu du 19ème siècle vers la route de la liberté pour les esclaves qui empruntait cette voie ferrée qui était une voie clandestine.

1 commentaire:

  1. Décidément, il pleut tout le temps chez vous ! Bon courage à tous les trois, bisous!

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