Départ ce matin de Pueblo après un breakfast pris devant l’ancienne gare de la ville, du temps où le train était le principal moyen de transport. Aujourd’hui l’automobile l’a supplanté pour les voyageurs et pour les distances un peu plus longues l’avion. Par contre le transport de marchandises ou de matières premières comme nous avons pu le constater est très important.
Nous partons à destination de Westcliffe, petite ville située à environ 90 km, à l’altitude de 2.400 m entre les chaînes de montagnes : Wet Mountains et Sangre de Christo. C’est aujourd’hui que nous allons grimper le premier col, il est situé à 2750 m, évidemment c’est très haut ! Pueblo est à 1.400 m et durant 45 km, la route va tranquillement s’élever dans un paysage aride, caillouteux où de nombreux canyons la tailladent.
Vers 2.000 m nous retrouvons un paysage de conifères, un peu celui des Alpes du Sud.
Dominique et Antoine sont devant, je reste derrière à prendre des photos, je monte plutôt cool sur cette très jolie route. J’aperçois Antoine devant moi qui est en hypoglycémie,
il n’a plus d’eau, personnellement je suis un peu comme un chameau, je bois peu et je lui donne une bouteille d’un litre…cela lui redonne du tonus et nous ne tardons pas à rejoindre Dominique qui nous attend à une intersection de route vers 2.500 m.
On mange quelques biscuits puis nous repartons pour monter 7 à 8 km vers le sommet du col qui n’a pas de nom ! Brusquement le temps se dégrade, la grêle se met à tomber,
je me réfugie dans une espèce de petite cabane, Antoine qui était devant reste sur le bord de la route, Dominique qui roule plus vite échappe à cette grosse averse de grêle qui refroidit l’atmosphère. La montée s’aplanit, on roule maintenant rapidement vers le sommet qui n’est absolument pas balisé…curieux ! Sur cette route qui s’aplanit sur un long faux plat la chaîne de Sangre de Christo apparaît magnifique toute enneigée,
le paysage est grandiose dans la descente une grande plaine où se niche Westcliffe dominée par les monts enneigés. Cela me rappelle la descente du Karakorum en Asie centrale entre le Pakistan et la Chine du côté du lac Carakol dominé par le mont Mustagata. Ici les sommets sont un peu moins hauts (environ 4.000 m) mais on retrouve cette même ambiance en plus chaud.
Antoine lui évoque les photos de Claude lors de son voyage à vélo en Patagonie, Claude est ce que tu confirmes ?
Vers 2.000 m nous retrouvons un paysage de conifères, un peu celui des Alpes du Sud.
Dominique et Antoine sont devant, je reste derrière à prendre des photos, je monte plutôt cool sur cette très jolie route. J’aperçois Antoine devant moi qui est en hypoglycémie,
il n’a plus d’eau, personnellement je suis un peu comme un chameau, je bois peu et je lui donne une bouteille d’un litre…cela lui redonne du tonus et nous ne tardons pas à rejoindre Dominique qui nous attend à une intersection de route vers 2.500 m.
On mange quelques biscuits puis nous repartons pour monter 7 à 8 km vers le sommet du col qui n’a pas de nom ! Brusquement le temps se dégrade, la grêle se met à tomber,
je me réfugie dans une espèce de petite cabane, Antoine qui était devant reste sur le bord de la route, Dominique qui roule plus vite échappe à cette grosse averse de grêle qui refroidit l’atmosphère. La montée s’aplanit, on roule maintenant rapidement vers le sommet qui n’est absolument pas balisé…curieux ! Sur cette route qui s’aplanit sur un long faux plat la chaîne de Sangre de Christo apparaît magnifique toute enneigée,
le paysage est grandiose dans la descente une grande plaine où se niche Westcliffe dominée par les monts enneigés. Cela me rappelle la descente du Karakorum en Asie centrale entre le Pakistan et la Chine du côté du lac Carakol dominé par le mont Mustagata. Ici les sommets sont un peu moins hauts (environ 4.000 m) mais on retrouve cette même ambiance en plus chaud.
Antoine lui évoque les photos de Claude lors de son voyage à vélo en Patagonie, Claude est ce que tu confirmes ?
À notre arrivée à Westcliffe, nous prenons un Pepsi, ça redonne du glucose ou du sucre. Il fait bon au soleil, Dominique téléphone à Els qui nous accueille ce soir. Els est une femme d’origine hollandaise et qui a vécu en Afrique du Sud et au Canada. Elle habite un ranch très isolé dans la vallée et elle nous a proposé de venir nous chercher avec son pick up car la route pour aller chez elle est en partie une piste et se situe presque à 20 km d’ici. D’autant qu’au soleil qui brillait tout à l’heure c’est l’orage qui s’invite…mais Els arrive juste au moment où les grosses gouttes de pluie commencent à tomber. Nous chargeons les vélos dans le pick up, Els met nos sacoches à l’arrière et nous voilà en route vers son ranch. Magnifique, une maison superbe, un paysage à couper le souffle sur la Sangre de Christo…
et Els nous propose un jacuzzi !
Quoi de mieux pour nous relaxer ! On ne saura jamais comment remercier ces accueils fantastiques que nous avons ici …quand j’écrivais hier que le vélo est un formidable médiateur Els et toutes les familles qui nous ont accueillis aux États Unis nous ont vraiment tout offert. Une société américaine qui peut apparaître par moment très fermée et qui dans les mêmes instants restent très ouvertes…Els est une femme qui fait aussi peut être partie de ces personnes qui ont vécu ailleurs, qui ont sans doute beaucoup bougé et qui sont dans l’esprit de ces pionniers qui découvraient des terres nouvelles, retissant des liens sociaux plusieurs fois dans leur vie elles restent ouvertes sur le monde…merci à elles et à eux.
et Els nous propose un jacuzzi !
Quoi de mieux pour nous relaxer ! On ne saura jamais comment remercier ces accueils fantastiques que nous avons ici …quand j’écrivais hier que le vélo est un formidable médiateur Els et toutes les familles qui nous ont accueillis aux États Unis nous ont vraiment tout offert. Une société américaine qui peut apparaître par moment très fermée et qui dans les mêmes instants restent très ouvertes…Els est une femme qui fait aussi peut être partie de ces personnes qui ont vécu ailleurs, qui ont sans doute beaucoup bougé et qui sont dans l’esprit de ces pionniers qui découvraient des terres nouvelles, retissant des liens sociaux plusieurs fois dans leur vie elles restent ouvertes sur le monde…merci à elles et à eux.
Différence avec Patagonie: ici pas de glaciers; mais c'est bien beau quanq même
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