Une belle piste cyclable nous emmène vers Glenwood Springs où coule la Colorado River.
Une autre piste cyclable suit cette belle rivière et s’enfonce à travers le canyon en suivant l’autoroute. Dans ce canyon superbe les aménageurs ont conçu en même temps que l’autoroute la piste cyclable qui passe en contrebas ou carrément sous les piliers qui soutiennent la chaussée.
C’est une réalisation assez remarquable et qui n’a pas coûter bien cher au regard du prix de l’autoroute et des nombreux ouvrages d’art qui ont été construits. Mais au quinzième km surprise la voie est fermée.
La rivière bouillonnante déborde sans que l’on sache si c’est important ou non car un grillage nous empêche d’aller voir. Or il y a peu d’alternatives sinon celle de prendre l’autoroute en principe interdite aux vélos. Des américaines cyclistes nous conseillent de revenir sur l’aire de repos pour demander éventuellement à un propriétaire d’un pick up de nous transporter un peu plus loin. On revient donc en arrière mais nous ne trouvons pas de pick up. Finalement nous revenons à Glenwood où après un passage à la gare l’employée de la compagnie ferroviaire nous conseille d’aller voir une agence de tourisme. Dominique s’y rend et cette agence qui propose des activités de pleine nature notamment du rafting accepte de nous emmener au-delà de la voie fermée. Problème donc résolu et dans l’après midi nous sommes de nouveau sur cette belle voie cyclable nous revenons en arrière presqu’à l’endroit où nous avions du nous arrêter ce matin. À pied nous passons la barrière et la voie ne nous semble pas inondée …mais principe de précaution oblige…
Nous reprenons donc le chemin pour remonter la rivière. De nouveau des panneaux mais pas de barrière nous annonce la fermeture de la voie. Nous continuons quand même en fait sous un passage sous terrain qui franchit l’autoroute l’eau effectivement est montée. Nous testons à pied le passage en fait l’eau monte à mi-cuisse. On décharge les vélos et nous passons nos sacoches et nos vélos sans problème.
La soirée avance on se retrouve à chercher un camping. Nous en trouvons un, la réception est fermée mais nous installons nos tentes sur des espaces libres. À peine monté nos tentes un pick up s’arrête à notre emplacement et le conducteur dont on suppose qu’il est le gérant nous dit que les tentes ne sont pas acceptées sur le camping. Celui-ci est loin d’être plein, mais apparemment c’est la règle alors qu’à la réception il est bien indiqué le prix pour les tentes…mais on est tombé sur le con de service ou de la journée…d’ailleurs une jeune femme vient nous trouver pour nous demander si nous voulons de l’aide ….et nous laisse entendre qu’effectivement ce gars est un connard…enfin moi je le comprends comme cela. Donc repliage des tentes, on nous dit qu’un autre camping se trouve un peu plus loin. En fait on n’en trouve pas. On s’arrête à une station service pour demander des renseignements et un homme arrêté là nous demande d’om l’on vient, où on va bref les questions habituelles et de manière très sympatique il nous propose de planter nos tentes dans son jardin à un km de là…
Voilà entre un connard de propriétaire de camping qui refuse nos tentes et un homme modeste d’origine mexicaine, Martin, qui nous ouvre son jardin …puis ensuite nous apporte un peu de poulet à manger tout content de parler avec nous …c’est le genre de paradoxe qu’on trouve ici mais aussi chez nous en France…
Avec les chaussures ou sans, le passage à pied dans l'eau ?😄😄
RépondreSupprimerJ'essaie d'imaginer votre tête le soir, surtout Antoine, non ?😏😏
Puis-je comprendre ton allusion? A priori pas grand chose m'arrête (surtout pas le confort)et je te signale que je suis assez adroit pour ne pas avoir eu besoin de descendre de vélo pour passer ce passage délicat.
SupprimerOù l'on voit qu'il faut parfois savoir se mouiller pour le vélo ^^
RépondreSupprimerMais je n'en attendais pas moins du président de " Place au Vélo " :-)
Merci Jacques amitiés
RépondreSupprimerJean paul