20 juin ; Grant Village-Madison ; Wyoming ; 75 km
Le Yellowstone, un territoire exceptionnel mais une déception aussi importante. Bien sûr les geysers c’est beau, sans doute unique mais les parcourir sur des passerelles avec le flot des touristes merci !
Une route relativement étroite où les gros campings cars nous frôlent les épaules …où sont les routes d’avant ce foutu parc que nous parcourions tranquillement…si vous aimez Disneyland allez y !
Finalement rien à dire si vous voulez venir ici choisissez la bonne période il paraît que c’est en octobre !
21 juin ; Madison-Canyon Madison ; Montana ; 61 km
C’est plutôt avec plaisir que nous quittons le parc de Yellowstone (c’est mon avis personnel qui n’est pas forcément l’avis de Dominique ou d’Antoine)…
mais la foule des touristes, la route encombrée, les énormes camping-cars qui nous frôlent ras le bol.
Hier soir aucune possibilité de ravitaillement, c’est avec un simple café et quelques barres de céréales que nous quittons le camping pour aller vers West Yellowstone à 25 km où nous prenons un american breaksfast qui nous fait bien plaisir ! West Yellowstone est la grande entrée nord du Park de Yellowstone, elle se situe dans l’État du Montana.
Ce ne sont que boutiques de souvenirs, tee shirts Yellowstone et autres conneries qui s’alignent dans cette ville un Mont St Michel à la puissance 10 ensuite nous prenons la route 287 en direction de Virginia city qui longe le Hebgen Lake où nous trouvons un petit camping pour passer l’après-midi et la nuit.
22 juin ; Canyon Madison-Ennis ; Montana ; 89 km
Un nuit et un lever plutôt frisquet ce matin. Rapidement nous prenons la route qui monte légérement en suivant le torrent ensuite nous longeons un lac formé par un barrage. Un coyote se balade dans les herbes.
Après le barrage la route redescend et nous retrouvons un environnement de large plaine, les montagnes s’arrondissent. Nous sommes très souvent doublés par des pick up qui remorquent des barques. Ce sont des pêcheurs qui s’en vont sur leurs lieux favoris. Ici au Montana c’est un vrai paradis pour la pêche. Et puis il fallait bien que ça arrive un jour, je crève. C’est la première fois en quelque 50.000 km avec des pneus marathon que je crève un gros bout de verre s’est inséré dans le pneu. Mauvaise surprise également en remplaçant la chambre on s’aperçoit que le diamètre des valves schrader est différent. Je n’arrive pas à remettre une chambre avec ce type de valve heureusement la valve presta peut s’adapter …à vérifier tout cela !
On fait un stop à Ennis en début d’après midi. Et nous en profitons pour nous baigner dans le Missouri que nous avons rejoint près de sa source alors qu’il y a maintenant près de 5 semaines nous l’avions traversé en entrant dans l’État du Missouri…
23 juin ; Ennis-Dillon ; Montana ; 124 km
Il a fait relativement chaud cette nuit. Le duvet est presque de trop, mais hier soir les moustiques sur le bord de la rivière était au rendez-vous. C’est la pleine éclosion en ce début de saison, le soir pantalon, chaussette, capuche, etc…sont de rigueur car on se fait bouffer, parfois sur le bord de la route comme hier quand j’ai crevé ils attaquent sans problème !
Ce matin on essaie de démarrer un peu de bonne heure (8h) le temps est ensoleillé, encore frais et nous montons un col qui culmine à 2.100 m une pente d’une dizaine de km au cours de laquelle nous rejoignons des cyclistes dont un vélo couché qui monte bien lentement !
Là haut petit photo avec un « collègue »
puis descente rapide vers la bourgade de Virginia City qui a été l’objet au cours du 19ème siècle d’une petite ruée vers l’or.
Il en reste quelques vestiges et le village fait penser à un joli décor de western.
Assez rapidement nous descendons par un faux plat et retrouvons la chaleur et une plaine cultivée de plantes fourragères. Halte à midi à Twin Bridges où un bike camp est aménagé sur le bord de la rivière. On y déjeune et y faisons la sieste pour éviter de rouler sous la chaleur. Est-ce une bonne décision, je ne sais pas mais quand nous repartons, le vent s’est levé et la progression vers Dillon est assez pénible.
On a retrouvé un paysage de steppe, le vent, sans être vraiment fort, n’a aucun obstacle pour le freiner
et c’est quand même un peu fatigués que nous entrons dans la ville de Dillon, ville de 5.000 habitants, le premier saloon fait l’affaire pour nous rafraichir la gorge bien sèche avec le vent chaud qui soufflait de face…Finalement ici pas de camping vraiment sympa, on se décide à prendre un hôtel…
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