21 mai ; Fort Scott-Euréka ; 165 km
Aujourd’hui on a sans doute battu deux records, l’étape la plus longue depuis le départ (165 km) ; mais aussi l’étape la plus rapide …le compteur a été en permanence au dessus de 24/25 km/h…poussés par un bon vent d’est et sur un terrain très peu accidenté nous sommes arrivés ce soir à Euréka petite bourgade perdue dans le Kansas.
Ce matin nous avons quitté Fort Scott et la jolie maison mise à notre disposition durant deux nuits. Un stop qui nous a fait du bien. Il faisait doux ce matin et progressivement la chaleur va monter. Avec ce vent dans le dos c’est un régal de rouler. Durant la matinée nous prenons une petite route qui longe la route principale
puis après la ville de Iola où nous déjeunons nous empruntons la route principale où la circulation est très faible.
Le paysage me fait penser au plateau de l’Aubrac,
un peu moins vallonnée mais très verdoyant, un espace infini où paissent les troupeaux de vaches. L’image du Kansas où ne pousse que le maïs est écornée, en fait ici la terre semble pauvre, humide par endroit voire un peu marécageuse, il y pousse aussi quelques arbrisseaux, quelques arbres qui viennent rompre l’uniformité de cette vaste plaine.
Nous nous étions fixée comme ville d’arrivée Toronto, finalement au vu des conditions favorables nous filons vers Euréka 35 km plus loin où nous faisons une visite au saloon. Ici vous êtes priés de rentrer sans vos armes !
Nous y faisons une pose photo avec des bikers auprès de nos vélos.
À noter que les bikers circulent avec leurs motos sans le casque…dans la majorité des États que nous avons traversés, curieux pays qui impose des règles parfois drastiques de sécurité et qui tolère des pratiques dangereuses.
Nous trouvons sur internet une espèce de camping à la ferme situé à 5 km. La présentation de ce camping n’est pas très clair, on y évoque amour de Dieu, méditation …bon on se dit que pour l’amour de Dieu le proprio va bien nous accepter pour une nuit. Effectivement, à notre arrivée un homme se présente et accepte que nous plantions nos tentes sur un bout de terrain. Il ne nous parle ni d’amour de Dieu, ni de méditation…
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