vendredi 20 mai 2016

Présentation du nouveau vélo d'Antoine

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On ne voulait pas dit mais à Chicago Antoine s'est fait voler son vélo Cannondale Tesoro 1 et oui ce sont des mésaventures qui arrivent parfois malheureusement surtout dans des villes où comme à Chicago les vélos sont bien utilisés....voici donc ce qu'écrit Antoine sur son vélo actuel:
" Quelques compères souhaitent  des éléments techniques sur nos vélos et les besoins énergétiques de notre balade de 3 mois
Je ne suis pas un spécialiste car à part la Loire à vélo et Nantes Clermont les Pyrénées, une semaine à chaque fois, (avec mon Giant en carbone), le cyclotourisme n'a jamais été mon truc et je me contente d'une cyclosportive en montagne chaque année.
Après plus de 2500 kms je pense avoir quelques idées sur la monture idéale et j'ai l'avantage de pouvoir donner un avis sur 2 vélos! En effet je me suis fait voler à Chicago mon magnifique Canondale Tésoro 1 et j'ai racheté en urgence un Fuji Touring 313, vélo également  américain mais inconnu en Europe. 
Ce vélo qui coûte 2 fois moins cher (800 €).
Il a un cadre en acier léger (12,9 kg) contre 15 (cadre en aluminium). Ses accessoires sont quasi identiques, tout en Shimano, roues, Deore pédalier et dérailleur, même triple plateau 48 36 26, une cassette de 9 ( 11 34) pour le Fuji et de 10 (11 32) pour le Canondale. Ce dernier a un cintre droit et avait été un élément déterminant car avec mes problèmes anciens de dos, je ne supportais pas le guidon de course. J'ai redouté de revenir à ce guidon mais étonnamment, sans doute les cotes sont parfaites entre la dimension du cadre, la hauteur de la potence, je me sens parfaitement bien. Sur une route plate ou descendante, la position aérodynamique est bien meilleure.
Le porte bagages est intégré au cadre sur le Canondale et la solidité est parfaite. J'ai fait le choix de n'avoir que 2 sacoches à l'arrière et un sac. Le tout fait moins de 20 kg et j'adoptais très facilement la position en danseuse. Sur le Fuji, très léger devant, avec un porte bagages rajouté, c'est un tout petit peu moins facile. Une sacoche de guidon complète l'ensemble. Tous les accessoires sont étanches de la marque Ortlieb.
Le Canondale a des freins à disques hydrauliques, ce qui est parfait mais les freins à patins s'avèrent très efficaces. Je n'ai plus de dynamo de moyeu et je ne peux plus recharger mes périphériques. (cependant nous avons surtout dormis dans le confort avec des prises de courant...).
J'avais chaussé mon vélo de pneus Scwalbe marathon suprême réputés quasi increvables (mais j'ai crevé après 5 kms...) Ici j'ai des pneus chinois (que valent ils?)
Le seul gros inconvénient de ce vélo est la position des manettes des dérailleurs aux extrémités du guidon et les vitesses ne sont pas indexées!!! C'est un retour à notre jeunesse mais si je conserve ce vélo, ma priorité sera de l'actualiser. C'est un système fréquent ici dont les avantages (solidité et simplicité à réparer) me paraissent très largement inférieurs aux inconvénients (imprécision du changement de pignon et obligation de lâcher une main).
Je dois attendre les 2 mois à venir pour conclure mais ma première impression est très favorable pour ce Fuji. Ceux qui ont un budget limité trouveront difficilement mieux. Je n'entre pas dans le débat acier  alu..., les freins à disque c'est super mais sûrement pas indispensables (le replacement de la roue ou le changement d'un rayon un peu plus délicat). La dynamo de moyeu donne un éclairage parfait mais c'est du poids en plus et on ne roule pas la nuit.
Le poids de l'ensemble est important mais relatif. Il vaut  mieux s'alourdir d'un antivol supplémentaire... et une fois lancé, je  n'ai pas l'impression que quelques kg supplémentaires soient pénalisants. 
Nous roulons bien chaque jour (pas assez vite à mon gré...) à une vitesse moyenne de plus ou moins 20 km/h., en fonction du relief et du vent. Pour bien avancer il faut fournir de l'énergie et depuis notre départ on pourrait faire mieux. Les yaourts exclusivement light -quelle sottise-(10 cal par pot) sont heureusement compensés par du coca le plus souvent à volonté. On s'octroie généralement 2 à 3 Budweiser le soir, l'eau minérale semble inconnue dans cette contrée. L'apport majoritaire de graisses est constant. Heureusement le breakfast dans les hôtels est copieux, équilibré, et permet de réduire cet apport lipidique. Ailleurs, on ne trouve plus les breakfast traditionnels car presque partout il faut manger les sandwich insipides des Subway. Dans la journée on se contente de quelques gâteaux et quelques fruits. Le soir on a un peu faim, alors on se remplit la panse d'un plat bien bourratif avant d'aller se coucher. Pas terrible et tout le contraire de ce que je conseille...
Et des entrées de légumes ou des desserts, on n'en voit jamais!"
Antoine 

3 commentaires:

  1. Ah ben quelle histoire; heureusement que que tu ne n'as pas mal au dos avec le nouveau guidon; ma rééducation progresse mais pas assez vite ) mon goût; bon courage

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. On voyage avec vous ! Merci pour le débriefing quotidien qui nous tient en haleine…
    Les States ne sont malheureusement pas réputés pour leur modèle culinaire. Antoine, tu te rattraperas à Ainhoa ou St Jean de Luz dans quelques temps !
    Continuez vos belles rencontres et photos et bravo à tous les trois pour votre progression au cours de ce 1er mois.

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