Nous voilà maintenant au pied des Rocky Mountains. C’est à la fois la fin de la traversée des longues plaines et en même temps tout juste un peu plus de la moitié de notre itinéraire. Nous sommes partis de New York le 24 avril, 36 jours plus tard nous arrivons à Pueblo après environ 3.800 km parcourus. Il nous en reste en gros presque autant pour rejoindre Seattle/Vancouver en remontant la chaîne des Rocheuses.
On peut quand même dire que l’on aura eu un peu de chance depuis Chicago car à travers les grandes plaines nous avons bénéficié d’un vent qui finalement nous a été globalement favorable ; ce qui nous a permis de faire de longues étapes et d’une manière assez rapide. Nous savions que cette traversée du Middle West ne serait pas forcément passionnante.
Oui c’est certain rouler sur de longues lignes droites entre des champs en jachère et d’autres où commencent à pousser le maïs et avoir pour seul horizon des immenses silos à grains ce n’est pas forcément très séduisant.
Mais nous avons eu aussi quelques belles surprises avec des paysages semi-désertiques qui ressemblent à des steppes ou bien encore des étendues verdoyantes comme le Kansas nous le laisse parfois apercevoir. Et puis aussi les grands fleuves avec le Missouri et le Mississipi qui laissent deviner de vastes espaces qui s’en vont vers la Louisiane et la Nouvelles Orléans pour se jeter dans le golfe du Mexique.
Cette traversée des États Unis n’est donc pas aussi uniforme mais se révèle avec quelques belles surprises. Et puis cette Amérique profonde est aussi très sympathique, les gens sont avenants, n’hésitent pas à nous demander d’où l’on vient, loin des clichés un peu passe partout il y a une réelle curiosité. Finalement les « frenchmen » ont toujours la cote et peut être plus lorsqu’ils sont à vélo…J’ai toujours pensé que le vélo comme moyen de déplacements était un formidable médiateur suscitant curiosité, admiration, envie…voyager en voiture n’a rien d’original, en moto c’est devenu banal, à pied c’est plus compliqué, mais à vélo on est dans une « lenteur/rapide » !
Oui c’est certain rouler sur de longues lignes droites entre des champs en jachère et d’autres où commencent à pousser le maïs et avoir pour seul horizon des immenses silos à grains ce n’est pas forcément très séduisant.
Mais nous avons eu aussi quelques belles surprises avec des paysages semi-désertiques qui ressemblent à des steppes ou bien encore des étendues verdoyantes comme le Kansas nous le laisse parfois apercevoir. Et puis aussi les grands fleuves avec le Missouri et le Mississipi qui laissent deviner de vastes espaces qui s’en vont vers la Louisiane et la Nouvelles Orléans pour se jeter dans le golfe du Mexique.
Cette traversée des États Unis n’est donc pas aussi uniforme mais se révèle avec quelques belles surprises. Et puis cette Amérique profonde est aussi très sympathique, les gens sont avenants, n’hésitent pas à nous demander d’où l’on vient, loin des clichés un peu passe partout il y a une réelle curiosité. Finalement les « frenchmen » ont toujours la cote et peut être plus lorsqu’ils sont à vélo…J’ai toujours pensé que le vélo comme moyen de déplacements était un formidable médiateur suscitant curiosité, admiration, envie…voyager en voiture n’a rien d’original, en moto c’est devenu banal, à pied c’est plus compliqué, mais à vélo on est dans une « lenteur/rapide » !
Les rencontres que nous avons faites chez les habitants nous ont aussi beaucoup appris sur les modes de vie, sur la culture américaine, sur les paradoxes de la vie sociale ou économique. Cet immense pays est passionnant et évidemment très complexe à comprendre. Nous en avons vu quelques facettes mais il serait bien présomptueux d’affirmer que nous connaissons vraiment ses fonctionnements.
Maintenant nous allons entrer dans des régions montagneuses, monter en altitude et rouler pendant quelques semaines au-dessus de 2.000 m ; monter de longs cols et nous oxygéner dans une atmosphère respirant le Far West en se disant que les embruns du Pacifique ne sont finalement pas si loin !